lundi 5 octobre 2009

Vol spectaculaire d'un demi-million de chauves-souris capté par une caméra infrarouge



Des scientifiques ont capté la sortie impressionnante de plus de 500 000 chauves-souris à l'aide d'une caméra infrarouge, à leur sortie d'une caverne naturelle nommée Carlsbad et qui est située au Nouveau-Mexique.

La raison pour laquelle l'étude des chauves-souris est si difficile est qu'elles ne sortent qu'une fois la nuit tombée. Les scientifiques des universités de Salem et de Boston, qui ont initié le projet de tournage à l'aide de caméras infrarouge, n'avaient pas la possibilité de les éclairer à l'aide de projecteurs, car ils perturberaient leur comportement.

L'utilisation de la caméra infrarouge leur a donc permis de constater que (seulement) quatre millions de chauves-souris peuplaient cette caverne américaine, ce qui est un chiffre beaucoup moins élevé que celui auquel ils s'attendaient. La prochaine étape pour les scientifiques chargés de l'étude de cette colonie est une méthode de tournage «en triangulation», c'est-à-dire à l'aide de trois caméras. Ceci leur permettrait de noter la position exacte d'une chauve-souris et de la suivre durant son vol.

Ce vidéo de The Scientist vous montre le vol des 500 000 chauves-souris à la sortie de leur caverne.

VIDEO

H1N1: la méfiance populaire inquiète Québec



«C'est à nous de rendre l'information claire et intelligible» au sujet du vaccin, dit le ministre Bolduc
La méfiance grandissante à l'égard du vaccin contre la grippe A(H1N1) inquiète le ministre de la Santé et des Services sociaux, Yves Bolduc. Québec a en effet du mal à faire entendre son message dans le tonnerre de critiques et de théories plus ou moins loufoques relayées ces jours-ci dans la sphère publique comme dans le cyberespace. «Le H1N1 est un vrai défi de communication. Et on ne peut pas blâmer la population. C'est à nous de rendre l'information claire et intelligible», admet le ministre.

Le message véhiculé par Québec est pourtant «simple», croit Yves Bolduc. Il est de surcroît scientifiquement solide. «Notre discours est clair et il est appuyé par nos experts de la santé publique», qui eux-mêmes s'appuient sur les recommandations faites par les experts de l'Agence de la santé publique du Canada et de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Ceux-ci prescrivent la vaccination massive comme principal moyen de contrôle de la pandémie, qui a fait un peu plus de 4100 morts jusqu'à présent dans le monde.

Cette stratégie mondiale est pourtant remise en doute quotidiennement dans des courriels, des forums de discussions, des lettres de lecteurs, des sites Internet, des sites de réseautage comme Facebook ou même des conférences et des congrès publics. «Bienvenue au XXIe siècle», résume le ministre Bolduc, qui doit apprendre à travailler avec la réalité de l'instantané en temps de crise. «Nous faisons tout ce qu'il faut pour donner aux gens une information juste, rapidement. Il en va de notre devoir d'information et de transparence.»

Deux types de discours viennent toutefois court-circuiter le message officiel. Les premiers prennent la forme de charges antivaccination qui misent sur la peur du complot. Ces attaques sont pour la plupart dénuées de tout fondement scientifique. Plusieurs sont carrément loufoques, comme ces allégations de manipulations bioterroristes visant à éradiquer la moitié de la population terrestre par l'entremise d'un vaccin truqué dans un laboratoire secret appartenant tantôt aux forces américaines, tantôt à des terroristes d'al-Qaïda.

D'autres discours mettent toutefois en lumière des omissions ou des contradictions réelles dans le message en demi-teintes des autorités sanitaires. La communauté scientifique elle-même contribue à brouiller le message. Encore cette fin de semaine, l'OMS a remis en doute la validité d'une étude canadienne qui concluait que les personnes ayant reçu un vaccin contre la grippe saisonnière étaient deux fois plus susceptibles de contracter le virus pandémique.

La semaine dernière, c'était au tour du Journal de l'association médicale canadienne de contester l'efficacité du lavage des mains dans la chaîne de contamination du virus, pourtant la pierre angulaire des mesures de prévention mises en branle par Québec. Dans tout ce charivari d'études contradictoires, même les spécialistes en perdent leur latin. En France et en Angleterre, plus de la moitié des effectifs infirmiers compte refuser le vaccin contre la grippe H1N1. Ici, des médecins n'hésitent plus à aller à contre-courant en émettant des doutes sur la stratégie canadienne. Quand ils ne se prononcent pas ouvertement contre la vaccination... Résultat, un Canadien sur deux affirme ne rien vouloir savoir du vaccin contre le H1N1.

Tout ce battage, fondé ou pas, nuit aux efforts de la santé publique, croit le ministre Bolduc. «Je ne peux pas empêcher quelqu'un d'écrire dans les journaux que c'est un complot terroriste fomenté par les talibans ou je ne sais qui d'autre. Que ce soit vrai ou non, ça ne change rien. [...] Je ne peux pas non plus empêcher les gens de reprendre nos propos et de les déformer à leur avantage.»

Québec entend donc taper sur le même clou jusqu'à ce que le message fasse son chemin. Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage disait Boileau. «Je pense que la population est intelligente et que la majorité des gens est capable de comprendre que nous sommes là pour donner l'information la plus juste possible», croit le ministre de la Santé.

Ce dernier admet toutefois que les inconnues sont nombreuses dans l'équation. La vaccination est en effet une approche populationnelle qui vise à protéger le plus grand nombre de personnes possible contre un virus que l'on connaît encore mal. Une approche qui fonctionne de surcroît sur la gestion des risques. Car risques il y a. «À la question: "est-ce que c'est possible que...", je réponds que tout est possible. Maintenant, une fois que la bonne information a été donnée à la population, chaque personne est libre de recevoir le vaccin ou pas.»

Personnellement, le ministre recommande le vaccin sans hésiter à tous ceux qui croisent son chemin. Et à ceux qui doutent encore, le Dr Bolduc rappelle l'épidémie de méningite à méningocoque qui a secoué le Québec en 1992-1993. À l'époque, personne ne voulait être vacciné, rappelle le ministre. Et soudain, «en l'espace de deux semaines, on s'est mis à voir jusqu'à deux cas par jour. Quand il y a eu deux morts, tout le monde a voulu le vaccin».

Cela dit, le ministre Bolduc tient à le répéter, personne ne sera obligé de recevoir le vaccin. Chacun choisira en toute connaissance de cause. Et personne ne sera laissé pour compte. «Ceux qui ne voudront pas être vaccinés, ce sera leur choix et si, en cours de route, on voit qu'il y a des affaires qui ont plus d'incidence [que d'autres], on va leur offrir le plus de support possible, dans la mesure des moyens mis à notre disposition.»

Security Essentials: Nouvel antivirus gratuit de Microsoft


Lancé mardi 29 septembre et destiné au grand public, le nouvel antivirus gratuit de Microsoft fait parler de lui. Initialement baptisé Morro (voir notre news ici), Microsoft Security Essentials est disponible dans 19 pays (Pays vient du latin pagus qui désignait une subdivision territoriale et tribale d'étendue restreinte (de l'ordre de...) et en 10 langues.

Depuis plusieurs années, nous avons le choix entre les antivirus gratuits (Avast!, Antivir ou AVG par exemple) et les antivirus payants. Les premiers offrent généralement des services assez limités, certains mettent en cause leur fiabilité, et leur rythme de mises à jour est parfois assez lent. Cependant ils répondent aux besoins d'un large public, en jouant leur rôle de protection. Les seconds proposent de larges gammes de services, parfois complètement inutilisés. Leur prix est généralement de plusieurs dizaines d'euros par an.

La firme de Redmond ayant déjà connu un échec avec un antivirus payant, Live OneCare (cet outil avait été abandonné début 2009, faute de succès), il se lance aujourd'hui dans un antivirus gratuit. Dans cet outil assez basique, ne protègeant que des menaces les plus communes, Microsoft joue ici sur la simplicité puisque son antivirus ne nécessite ni renouvellement annuel, ni procédure d'enregistrement, ni période d'essai limitée. Il n'y a pas d'options avancées permettant par exemple de surveiller la réception des e-mails en temps (Le temps est un concept développé pour représenter la variation du monde : l'Univers n'est jamais figé, les...) réel. La simplicité est également présente dans l'ergonomie, puisque seuls deux boutons apparaissent: un bouton permettant l'analyse, et un permettant la mise à jour.

Reste à savoir si ce nouvel antivirus connaîtra le succès attendu par la firme. En effet, il est fort probable que certains hésitent à faire confiance en un antivirus de Microsoft, sachant que s'ils s'en procurent un, c'est parceque le système d'exploitation du même éditeur ne leur paraît pas assez sécurisé. Toutefois, AV-Test a testé l'outil et le résultat s'en révèle rassurant. Suite à des tests réalisés sur 500 000 malware, l'antivirus a pu en identifier 98,4%. Coté adware et spyware, le résultat est un peu moins bon: sur 14 222 testés il en a identifié 90.9%. Enfin, un test a été effectué sur 25 rootkits et là, le taux de réussite s'est élevé à 100%.

En proposant un outil gratuit, nous remarquons de la part de la firme une réelle volonté d'adaptation à un monde auquel elle n'appartenait pas jusqu'alors. Microsoft a été très souvent pointé du doigt pour abus de position dominante. Il a d'ailleurs été contraint de ne pas inclure cet outil dans Vista. Ce changement radical pourrait donc porter ses fruits, et Microsoft pourrait représenter une réelle menace face aux leaders du marché tels que McAfee, Symantec (Symantec Corporation NASDAQ : SYMC est une société américaine fondée en 1982 spécialisée dans les logiciels...), Trend Micro et Kaspersky.

Fonctionnant avec Windows XP, Vista et 7 (versions authentiques uniquement), Microsoft Security Essentials est disponible en telechargement ici. Notez que l'utilisation de cet outil nécessite l'installation préalable de l'outil anti-piratage WGA.

Auteur de l'article: Cédric DEPOND

Comment faire 425 Millions de specateurs en faisant n'importe quoi!

La réponse chez rémi:

N'importe qui...

IgNobel


Connaissez-vous les IgNobel ? Oui, vous avez bien lu. Non, rien à voir avec les célébrissimes prix... si ce n'est dans le jeu de mot, puisque ces récompenses à la saine ironie se présentent comme le pendant satirique des Nobel, dont ils précèdent la remise de quelques jours. Avec, là aussi, plusieurs catégories : Economie, Santé publique, etc. Ils sont remis par les Annales des recherches improbables, une revue éditée à Harvard qui épluche les études scientifiques les plus décalées et les plus étonnantes, et soutenus par plusieurs associations rattachées elles aussi à Harvard.

Dans la catégorie Economie, voici donc... la banque centrale du Zimbabwe, couronnée pour avoir, au plus fort de l'hyperinflation, mis en circulation une gamme de billets de banque allant d'un centime à 100.000 milliards de dollars zimbabwéens. Les comités de direction, les cadres supérieurs et les auditeurs des banques islandaises qui se sont spectaculairement effondrées il y a un an ont également eu les honneurs de la cérémonie de remise des IgNobel, obtenant jeudi soir le prix d'Economie. Les dirigeants de la Kaupthing Bank, de la Landsbanki, de la Glitnir Bank et de la Banque centrale islandaise entrent dans la lumière "pour avoir démontré que des petites banques peuvent être rapidement transformées en banques gigantesques, et vice versa".

Pitié pour Prawo Jazdy !

Le prix de la Santé publique est allé à Elena Bodnar et ses collègues de Hinsdale, Illinois, qui ont mis au point et breveté un soutien-gorge qui peut rapidement se transformer et fournir deux masques à gaz. Une étude de Stephan Bolliger et de ses collègues de l'université de Berne, en Suisse, n'est par ailleurs pas passée inaperçue : il s'agissait de déterminer qui d'une bouteille vide ou pleine était susceptible de provoquer le plus de dégâts au crâne lors d'une rixe dans un bar. Conclusion : "Les deux suffisent à briser le crâne humain. Cependant, les bouteilles vides sont plus robustes". Explication: une bouteille renfermant de la bière explose plus facilement du fait de la pression exercée par le liquide.

Le prix de Littérature revient à la police irlandaise, qui a verbalisé par erreur et à plus de cinquante reprises un homme répondant du nom de Prawo Jazdy - "permis de conduire" en polonais. Donald Unger a reçu lui un prix honorifique pour l'ensemble de son oeuvre. Cela fait plus de 60 ans que ce Californien s'astreint à faire craquer quotidiennement les jointures de sa main gauche, uniquement la gauche, pour démontrer que cette pratique ne provoque pas l'arthrite.

Plus d'info:
http://improbable.com

Human Development Report

Human Development Report 2009 - HDI rankings

Overcoming barriers:
Human mobility and development

Human development is about putting people at the centre of development. It is about people realizing their potential, increasing their choices and enjoying the freedom to lead lives they value. Since 1990, annual Human Development Reports have explored challenges including poverty, gender, democracy, human rights, cultural liberty, globalization, water scarcity and climate change.

Migration, both within and beyond borders, has become an increasingly prominent theme in domestic and international debates, and is the topic of the 2009 Human Development Report (HDR09). The starting point is that the global distribution of capabilities is extraordinarily unequal, and that this is a major driver for movement of people. Migration can expand their choices —in terms of incomes, accessing services and participation, for example— but the opportunities open to people vary from those who are best endowed to those with limited skills and assets. These underlying inequalities, which can be compounded by policy distortions, is a theme of the report.

The report investigates migration in the context of demographic changes and trends in both growth and inequality. It also presents more detailed and nuanced individual, family and village experiences, and explores less visible movements typically pursued by disadvantaged groups such as short term and seasonal migration.

There is a range of evidence about the positive impacts of migration on human development, through such avenues as increased household incomes and improved access to education and health services. There is further evidence that migration can empower traditionally disadvantaged groups, in particular women. At the same time, risks to human development are also present where migration is a reaction to threats and denial of choice, and where regular opportunities for movement are constrained.

National and local policies play a critical role in enabling better human development outcomes for both those who choose to move in order to improve their circumstances, and those forced to relocate due to conflict, environmental degradation, or other reasons. Host country restrictions can raise both the costs and the risks of migration. Similarly, negative outcomes can arise at the country levels where basic civic rights, like voting, schooling and health care are denied to those who have moved across provincial lines to work and live. HDR09 shows how a human development approach can be a means to redress some of the underlying issues that erode the potential benefits of mobility and/or force migration.

Very high Human Development

1. Norway
2. Australia
3. Iceland
4. Canada
5. Ireland
6. Netherlands
7. Sweden
8. France
9. Switzerland
10. Japan
11. Luxembourg
12. Finland
13. United States
14. Austria
15. Spain
16. Denmark
17. Belgium
18. Italy
19. Liechtenstein
20. New Zealand
21. United Kingdom
22. Germany
23. Singapore
24. Hong Kong, China (SAR)
25. Greece
26. Korea (Republic of)
27. Israel
28. Andorra
29. Slovenia
30. Brunei Darussalam
31. Kuwait
32. Cyprus
33. Qatar
34. Portugal
35. United Arab Emirates
36. Czech Republic
37. Barbados
38. Malta

High Human Development

39. Bahrain
40. Estonia
41. Poland
42. Slovakia
43. Hungary
44. Chile
45. Croatia
46. Lithuania
47. Antigua and Barbuda
48. Latvia
49. Argentina
50. Uruguay
51. Cuba
52. Bahamas
53. Mexico
54. Costa Rica
55. Libyan Arab Jamahiriya
56. Oman
57. Seychelles
58. Venezuela (Bolivarian Rupublic of)
59. Saudi Arabia
60. Panama
61. Bulgaria
62. Saint Kitts and Nevis
63. Romania
64. Trinidad and Tobago
65. Montenegro
66. Malaysia
67. Serbia
68. Belarus
69. Saint Lucia
70. Albania
71. Russian Federation
72. Macedonia (the former Yugoslav Republic of)
73. Dominica
74. Grenada
75. Brazil
76. Bosnia and Herzegovina
77. Colombia
78. Peru
79. Turkey
80. Ecuador
81. Mauritius
82. Kazakhstan
83. Lebanon


Medium Human Development

84. Armenia
85. Ukraine
86. Azerbaijan
87. Thailand
88. Iran (Islamic Republic of)
89. Georgia
90. Dominican Republic
91. Saint Vincent and the Grenadines
92. China
93. Belize
94. Samoa
95. Maldives
96. Jordan
97. Suriname
98. Tunisia
99. Tonga
100. Jamaica
101. Paraguay
102. Sri Lanka
103. Gabon
104. Algeria
105. Philippines
106. El Salvador
107. Syrian Arab Republic
108. Fiji
109. Turkmenistan
110. Occupied Palestinian Territories
111. Indonesia
112. Honduras
113. Bolivia
114. Guyana
115. Mongolia
116. Viet Nam
117. Moldova
118. Equatorial Guinea
119. Uzbekistan
120. Kyrgyzstan
121. Cape Verde
122. Guatemala
123. Egypt
124. Nicaragua
125. Botswana
126. Vanuatu
127. Tajikistan
128. Namibia
129. South Africa
130. Morocco
131. São Tomé and Principe
132. Bhutan
133. Lao, People's Dem. Rep.
134. India
135. Solomon Islands
136. Congo
137. Cambodia
138. Myanmar
139. Comoros
140. Yemen
141. Pakistan
142. Swaziland
143. Angola
144. Nepal
145. Madagascar
146. Bangladesh
147. Kenya
148. Papua New Guinea
149. Haiti
150. Sudan
151. Tanzania, U. Rep. of
152. Ghana
153. Cameroon
154. Mauritania
155. Djibouti
156. Lesotho
157. Uganda
158. Nigeria


Low Human Development

159. Togo
160. Malawi
161. Benin
162. Timor-Leste
163. Côte d'Ivoire
164. Zambia
165. Eritrea
166. Senegal
167. Rwanda
168. Gambia
169. Liberia
170. Guinea
171. Ethiopia
172. Mozambique
173. Guinea-Bissau
174. Burundi
175. Chad
176. Congo (Democratic Republic of the)
177. Burkina Faso
178. Mali
179. Central African Republic
180. Sierra Leone
181. Afghanistan
182. Niger