mercredi 28 octobre 2009

Gary McKinnon énemi public numero 1!!!

Nous avons mis fin au compte à rebours […] parce que de nouveaux éléments de nature médicale ont été ajoutés au dossier." Alan Johnson, le ministre de l'intérieur britannique, a annoncé ce mardi qu'il suspendait la procédure d'extradition de Gary McKinnon, un hacker londonien accusé par les Etats-Unis d'avoir pénétré plusieurs ordinateurs de la NASA et de l'armée américaine.

Gary McKinnon souffre d'une forme d'autisme, incompatible pour ses avocats avec son extradition aux Etats-Unis, où il risque jusqu'à 60 ans de prison dans un quartier de haute sécurité. Alors qu'un appel devant la Cour suprême du Royaume-Uni lui a été refusé au début du mois, le ministre de l'intérieur est intervenu pour donner à ses avocats le temps de déposer un recours auprès de la Cour européenne des droits de l'homme.
Gary McKinnon n'a jamais nié avoir pénétré les ordinateurs de la NASA et de l'armée, mais explique l'avoir fait pour y chercher des preuves de contacts établis par les Etats-Unis avec des extraterrestres. McKinnon affirme avoir trouvé ces documents. L'affaire du "hacker aux ovnis", comme le surnomme la presse, a provoqué un débat au Royaume-Uni sur les accords judiciaires qui lient le pays et les Etats-Unis. Plusieurs membres de l'opposition et d'associations de défense des droits de l'homme estiment que les traités d'extradition sont injustement favorables aux Etats-Unis, et que Gary McKinnon aurait dû être jugé à Londres.


Gary McKinnon en est convaincu : les Etats-Unis ont eu des contacts avec des extraterrestres, et la NASA et l'armée américaine font partie d'une conspiration visant à dissimuler les preuves de ces rencontres du troisième type. C'est une théorie du complot assez populaire, mais Gary McKinnon n'est pas un conspirationniste comme les autres. Ce citoyen britannique, âgé de 43 ans aujourd'hui, est également un fin connaisseur des réseaux informatiques. Peu après les attentats du 11 septembre 2001, il parvient à s'introduire dans les systèmes de la NASA et de l'armée américaine. Gary McKinnon "visite" au moins 97 ordinateurs de l'agence spatiale et de plusieurs services militaires, à la recherche de preuves d'une vie extraterrestre. Il affirme avoir découvert des éléments attestant que les Etats-Unis détiennent une source illimitée d'énergie créée à partir de vaisseaux spatiaux tombés entre leurs mains.
Lorsqu'ils découvrent l'intrusion, les services américains remontent sa piste, et demandent l'aide de la Grande-Bretagne pour arrêter et extrader Gary McKinnon. Interpellé en 2002, le hacker engage une longue bataille juridique pour être jugé au Royaume-Uni. D'après la législation américaine, il encourt une peine qui peut aller jusqu'à soixante-dix ans de réclusion dans une prison de haute sécurité, pour ce que le procureur américain appelle "la plus importante intrusion jamais réalisée contre un réseau informatique militaire".

LA SOUVERAINETÉ BRITANNIQUE EN QUESTION

Le hacker a bénéficié, en Grande-Bretagne, du soutien d'une partie de l'opinion publique et de nombreux élus. Il souffre du syndrome d'Asperger, une forme d'autisme, incompatible selon ses partisans avec une détention en quartier de haute sécurité, qui l'exposerait à un risque de suicide ou de psychose. La Cour européenne des droits de l'homme avait jugé l'an dernier que son extradition était compatible avec son état. Et ce vendredi, la dernière procédure d'appel a été rejetée par un tribunal britannique.
Au-delà de l'aspect humanitaire, l'affaire McKinnon a aussi pris un tour politique en Grande-Bretagne. Plusieurs médias et hommes politiques dénoncent la convention d'extradition qui lie les Etats-Unis et le Royaume-Uni, considérant que l'accord favorise indûment le gouvernement américain. L'extradition de suspects britanniques vers les Etats-Unis n'est qu'exceptionellement refusée par Londres, tandis que les suspects américains sont rarement jugés au Royaume-Uni. L'avocat de Gary McKinnon avait plaidé que son client ayant commis les intrusions depuis le sol britannique, il devait être jugé au Royaume-Uni, sans succès. Gary McKinnon devrait être extradé dès le mois de septembre.

La suite du vidéo en VO:

http://www.metacafe.com/watch/621080/ufo_hacker_gary_mckinnon_interview_5_5_06_part_2/

Étrange, les "Sailing Stones"

Californie, Etats-Unis - Dans la Vallée de la Mort se trouve un lac asséché pendant une grande partie de l'année, le Racetrack Playa. Le lac est connu pour être le théâtre d'un curieux phénomène : les pierres s'y déplacent "toutes seules".

Le phénomène est appelé "sailing stones", ou pierres mouvantes en français. Des rochers de tailles différentes se déplacent à sa surface totalement dénuée de végétation, laissant derrière eux des traces creusées dans le sol parfaitement plat du lac.

Les traînées laissées par ces rochers mobiles peuvent être droites ou sinueuses, et diffèrent en termes de direction ou de longueur. Les scientifiques se sont penchés sur ce phénomène depuis le milieu du XXe siècle et avancent deux hypothèses : les pierres seraient déplacées soit poussées par les vents (qui peuvent atteindre 145 km/h) soit par la glace (la couche de glace sur le lac peut atteindre 6,5 centimètres).



Les "sailing stones" ou pierres mouvantes sont un phénomène que l'on peut observer dans la Vallée de la Mort, sur le Racetrack Playa. A cet endroit les pierres se déplacent seules, sans intervention humaine ou animale et laissent derrière elles des sillons creusés dans la terre. Le phénomène est étudié depuis la moitié du XXe siècle mais personne n'a encore jamais vu les pierres bouger. Les scientifiques en sont toujours à émettre des suppositions quant au déplacement de ces pierres.

Un étrange halo lumineux en Russie et Roumanie...



Roumanie – Un halo lumineux qui ressemblerait étrangement à un vaisseau extraterrestre est apparu dans le ciel. Il a peu un évènement identique est survenu en Russie.


Les météorologistes ont expliqué que ce phénomène n’était autre qu’une illusion d’optique produite par de rares conditions météorologiques. Cependant une vidéo de l’événement sème le doute chez certains, qui voient en cela le début d’une invasion extraterrestre.


Pour les scientifiques, les vidéos ne montreraient qu’un phénomène connu qui apparaît lorsque l’humidité contenue dans l’air descend en dessous de zéro mais ne se change pas en glace. Lorsque l'eau commence à geler, cela forme un cercle qui tombe vers la terre, dessinant un trou de forme circulaire dans les nuages. L’effet de lumière qu’on peut voir est quant à lui, dû au soleil.



L'article de Moscou:

Paru le 2009-10-13 12:43:00

Moscou, Russie – Un étrange halo lumineux de forme circulaire est apparu dans le ciel de Moscou mercredi 7 octobre. Des habitants ont capturé cette étrange scène.

Face à cet étrange phénomène, les météorologistes du pays se sont empressés de réfuter toutes les théories surnaturelles, évoquant plutôt un effet d’optique. Un porte-parole du service météo de la ville explique : "Plusieurs fronts nuageux avaient traversé Moscou  récemment, combinés a une intrusion d`air de l’Arctique. Le soleil brillait à l’ouest – c’est comme cela que l’effet s’est produit." Et d’ajouter : "C’est purement un effet d’optique, bien qu’il semble impressionnant".

Quelques écologistes ont également accusé la pollution atmosphérique comme cause du phénomène mais les spécialistes météo ont vite fait de rejeter cette explication.

lundi 19 octobre 2009

Comment traiter son patron de « gros con » sans se faire virer



Faut-il mieux traiter son patron de « nul » ou de « fils de pute » ? Que risque-t-on en lui proposant d'aller se faire foutre ? Si l'affaire finit au tribunal, un cadre et un chauffeur routier ont-ils les mêmes chances ? Et pourquoi Doc Gynéco a-t-il apporté une contribution majeure à la question ? Eco89 a sélectionné dix perles juridiques, à garder en tête en cas d'engueulade.

Insulter son chef, c'est risqué : les sanctions peuvent aller du simple avertissement au licenciement pour faute grave, avec départ immédiat et sans indemnités. C'est aussi un art subtil : les expressions les plus déplacées ne sont pas forcément celles que vous croyez. L'essentiel n'est pas de choisir les bons mots, mais le bon moment.


« Tu me fais chier ! »

C'est bon à savoir : lancer un gros mot, ce n'est pas forcément injurier. La Cour d'appel de Douai a donné raison à une salariée qui avait rétorqué à son chef : « Tu me fais chier et tu m'emmerdes. » Pour les juges, « de tels propos, certes déplacés et peu révérencieux, ne constituent pas pour autant des injures au sens propre du terme ».

« Allez vous faire foutre ! », avait lancé de son côté un salarié qui refusait de venir travailler le week-end. Selon la Cour d'appel de Versailles, « les propos qui lui avaient été reprochés avaient été tenus dans des circonstances particulières leur ôtant tout caractère injurieux ».

Ces jugements favorables ne signifient pas la réintégration dans l'entreprise. Mais en annulant la qualification de « faute grave », ils obligent l'employeur à verser les indemnités dont le salarié a été privé lors de son licenciement.

« Boeufs ! »

Inversement, on peut injurier sans utiliser de gros mots. Cette secrétaire croyait peut-être s'en tirer à bon compte en qualifiant son directeur de « nul » et d'« incompétent », et les chargés de gestion de « boeufs ». Raté : la Cour de cassation lui a donné tort.

Les juges en ont profité pour rappeler l'équilibre subtil entre la liberté d'expression du salarié, garantie par le code du Travail, et les exigences de la vie en entreprise :

« Si le salarié jouit, dans l'entreprise et en dehors de celle-ci, d'une liberté d'expression à laquelle il ne peut être apporté que des restrictions justifiées par la tâche à accomplir et proportionnées au but recherché, il ne peut abuser de cette liberté en tenant des propos injurieux, diffamatoires ou excessifs (…). Ces propos injurieux et excessifs constituaient un abus dans l'exercice de la liberté d'expression. »

« Con ! »

C'est peut-être le premier mot qui vous viendra à la bouche pendant votre prochaine engueulade. Maniez-le avec prudence, mais il ne justifiera pas forcément un licenciement pour faute grave.

La preuve avec ce directeur d'une coopérative laitière, mis à la porte après
avoir déclaré que le président du conseil d'administration était « con »,
et que les administrateurs étaient des « imbéciles » et des « incapables ». Pour la cour de cassation, il « avait seulement traduit en termes énergiques ses réserves ».

« Chochotte ! »

En fait, la gravité des injures varie selon le contexte. Une salariée d'une maison d'édition avait ainsi traité son chef de « chochotte ». La Cour d'appel de Paris a estimé que c'était excusable :

« L'incident s'était déroulé dans un contexte de tension pour l'intéressée lié à la restructuration de son service et à l'arrivée d'un nouveau chef alors qu'elle comptait 24 années d'ancienneté dans l'entreprise sans incident. »

Ceci dit, cette salariée a aussi bénéficié d'une erreur stratégique de son patron. La lettre de licenciement ne mentionnait que le terme « chochotte ». Les autres injures proférées ce jour-là (« pédé », « sale type ») n'avaient donc pas de valeur juridique, mais elles auraient peut-être conduit les juges à se montrer moins indulgents.

« SS ! »

Certaines références historiques doivent être maniées avec prudence. Un employé d'une usine de peinture industrielle a néanmoins obtenu gain de cause après avoir lancé : « Vous me faites chier et j'en ai marre de vos méthodes de kapo et de SS. »

Des injures particulièrement blessantes pour le patron, mais l'employé ignorait « que la plus grande partie de la famille de monsieur A. avait péri dans les camps de concentration nazis », a noté la Cour de cassation. Elle a préféré souligner une « exaspération légitime » et « la détérioration grave du climat existant entre le salarié et l'employeur ».

Pendant l'entretien préalable au licenciement, le salarié n'a pas retiré ses propos… mais il a admis « qu'il aurait mieux fait de traiter monsieur A. de “CRS” ».

« Mettez-vous cette note au cul ! »

Votre ancienneté peut aussi vous protéger. Un VRP l'a ainsi emporté devant la Cour de cassation après s'être exprimé ainsi : « Vous pouvez vous mettre cette note au cul, je pisse dessus. » « Un comportement (…) d'une rare violence et d'une rare grossièreté », selon les juges, mais excusable :

« Le salarié qui avait 22 ans d'ancienneté dans l'entreprise et avait donné entière satisfaction dans son activité s'était laissé emporter par une brève colère. »

« Fils de putes ! »

En Catalogne, un tribunal a estimé que l'injure « fils de pute » était devenue d'un « usage courant ». La justice française n'en est pas encore là, mais elle peut se montrer indulgente si la grossièreté fait partie de votre fonds de commerce.

C'est la jurisprudence Doc Gynéco. EMI avait rompu le contrat du rappeur après un rendez-vous mouvementé, conclu sur cette tirade : « Je ne peux pas faire de musique avec des fils de putes et des chiens errants. » Verdict un rien moqueur de la Cour d'appel de Paris :

« Le “rap” correspond à un style de musique et de chansons qui n'est pas particulièrement “académique”, ni dans ses sonorités ni, la plupart du temps, dans ses paroles, ni même quant à ceux qui le chantent.

Dès lors, la SA EMI Music France, société de production de musique, qui soutient ce genre de productions et promeut cette musique, à tout le moins pour des raisons commerciales et financières, est par conséquent malvenue à s'étonner voire à s'émouvoir des termes employés par ses interlocuteurs. »

« Pas là pour faire la pute ! »

Doc Gynéco n'est pas le seul à pouvoir placer le terme de « pute » dans ses conversations professionnelles. Un chauffeur de poids lourds a ainsi obtenu gain de cause devant la Cour de cassation après avoir déclaré à son chef : « Je ne suis pas là pour faire pute ! »

En effet, à en croire la jurisprudence, la gravité d'une injure varie selon les secteurs professionnels. Concernant les propos de ce chauffeur, les juges ont estimé « que leur vulgarité n'excédait pas les limites de ce qui est admissible dans l'univers professionnel des chauffeurs routiers ».

« Manipulateur ! »

Une erreur à éviter : injurier son supérieur en public. L'injure sera en effet considérée comme plus humiliante que si elle avait été lancée en tête-à-tête, et l'employeur pourra produire des témoins en cas de procédure aux prud'hommes.

Lors d'une réunion de direction, un imprimeur a ainsi décrit son patron comme « sournois », « manipulateur » et « malhonnête ». Il est allé jusqu'en cassation pour contester son licenciement, en vain. Verdict des juges :

« Les qualificatifs étaient d'autant plus reprochables qu'ils avaient été adressés au gérant devant témoins et qu'ils ne pouvaient être justifiés ni par un accès de colère, ni par le contexte de la réunion, l'attitude ou les propos des autres participants. »


« Enculé ! »

Si votre chef ne surveille pas son langage, l'injurier sera moins risqué. C'est l'enseignement de ce conflit entre deux frères. Le premier dirige un laboratoire de prothèses dentaires et a embauché le second, puis il l'a licencié, notamment pour avoir déclaré :

« Si tu as des couilles tu n'as qu'à me licencier. Je n'attends que ça. Licencie-moi, de toute façon tu n'es qu'un enculé (répété plusieurs fois) je vais t'en mettre une, de toute façon je vais te choper sans témoin, le labo je vais te le couler. »

Une tirade violente, mais finalement excusée par la Cour de cassation. Le patron était en effet connu pour son agressivité et ses remarques blessantes. Il avait notamment déclaré devant témoins à son frère :

« Quand je t'ai embauché tu n'étais qu'un clochard, sans moi tu n'es rien, je t'enverrai pleurer à l'assistance sociale pour bouffer ; pourquoi tu ne pars pas toi-même, tu t'accroches aux branches. »

Merci à Susana Lopes Dos Santos, avocate au cabinet Ravisy & Associés, pour ses éclairages juridiques.

Le Parti pirate combat un système de pensée...



À l'origine du Parti pirate : une initiative suédoise lancée en 2006, puis rapidement imitée en France et dans une trentaine d'autres pays. Aujourd'hui, le mouvement représente la troisième force politique en Suède, la sixième en Allemagne, et possède son propre député européen.
Aux dernières élections législatives dans les Yvelines, Maxime Rouquet réalisait un score de 2,08% comme candidat de ce mouvement, loin des 0,3% visés, dans une campagne "sans affiches, sans tracts, sans moyens". Après cette élection, quel avenir pour le Parti pirate, notamment en vue des régionales de 2010 ?
Valentin Villenave, musicien de 25 ans, numéro deux du parti, répond au Nouvelobs.com.

Quel est votre programme ?
Le Parti pirate milite sur trois points essentiels. Tout d'abord, pour un large respect des libertés civiques et des droits de l'homme, jusque dans sa vie privée. Ensuite, pour la reconnaissance du droit d'accéder au savoir et à la culture, et pour la décriminalisation des citoyens qui se livrent au partage de ceux-ci. Enfin, nous appelons à une réforme majeure des brevets pharmaceutiques et biotechnologiques, pour que le tiers-monde ne soit plus soumis à deux ou trois monopoles privés.

Vous êtes surtout connus pour votre opposition à la loi Hadopi.
Cette loi mérite d'être dénoncée. Hadopi présente énormément de défauts, c'est une sorte d'acharnement thérapeutique pour réanimer un cadavre. Mais au-delà d'Hadopi, le Parti pirate combat un système de pensée. On est dans une période où pour la première fois presque tout le monde, en théorie, peut avoir accès au savoir universel, à la connaissance. Au lieu de promouvoir un meilleur accès à l'intelligence collective, les progrès technologiques sont instrumentalisés au profit de quelques-uns. La société a vécu une révolution avec Internet. Il faut en prendre acte !

Où êtes-vous le mieux implanté ?
En France, nous sommes éparpillés un peu partout sur le territoire. Beaucoup de membres se localisent à Toulouse, en Bretagne, ou en Alsace. Curieusement, peu en Ile-de-France. Mais cette répartition pose des problèmes et surtout des questions pour les prochaines échéances comme les régionales. Pour les Européennes, nous n'avons pas été en mesure de réunir une liste complète.
A l'international, de la France au Brésil en passant par la Pologne, les Partis pirates constituent un véritable réseau d'information : dès qu'une loi liberticide se profile quelque part, on est tous au courant. Après, le Parti pirate fonctionne très bien dans les pays de l'Est (la Suède et l'Allemagne) et du Nord-Est (Danemark et Finlande).

Quel est le profil-type de vos membres ?
Il n'y a pas vraiment de profil-type, même s'il y a forcément un côté geek. On recense 90% d'hommes, mais aussi des mères de familles, des retraités plus ou moins soixante-huitards, des artistes, etc. Je regrette qu'il n'y ait pas plus de femmes.

Et pour votre électorat ?
Nos plus forts scores se font chez ceux qui votent pour la première fois. Donc, on retrouve surtout des jeunes et particulièrement des gens désabusés de la politique qui trouvent notre démarche intéressante. Les gens se sentent concernés par la loi Hadopi, beaucoup plus que pour l'obscure loi DADVSI trois ans plus tôt. Et puis, l'intitulé "Parti pirate" accroche.

Vous appelez vos électeurs à pirater ?
Nous considérons que partager la culture n'est en rien criminel. La vraie question sur les droits d'auteurs est : à qui profite le système actuel ? Aux éditeurs, aux maisons de disques, aux sociétés de gestion de droits d'auteurs ! Partager la culture hors du cadre payant, est-ce préjudiciable aux artistes et auteurs ? Selon plusieurs études indépendantes sur le sujet, la réponse est non. Pour l'instant, il n'y a jamais eu une quelconque preuve que l'échange de fichiers ait eu impact sur les ventes de disques. Le secteur de la musique est en crise, et le serait sans le téléchargement. Avec Hadopi, les industriels de la musique ont fait voter une loi dans leur intérêt. Aujourd'hui, la question du droit d'auteur doit être redonnée aux auteurs.

C'est-à-dire ?
Il faut se poser la question de la place de l'auteur. Personnellement, je suis professeur au conservatoire. Voir les inspecteurs de la Sacem [société de gestion des droits d'auteurs, NDLR] effectuer des descentes en plein cours pour fouiller les cartables d'élèves à la recherche de photocopies "illégales" de partition, c'est révoltant ! En tant qu'auteur, je ne peux cautionner ce système. Ainsi, pour le dernier opéra que j'ai écrit, j'ai opté pour une licence libre laissant ouverte l'utilisation de mes partitions. À aucun moment, je ne me suis senti floué sur mes droits d'auteurs. Un autre exemple : lors d'une fête de fin d'année dans une école primaire, les enfants chantaient "Adieu monsieur le professeur" d'Hugues Auffray, pour le départ de leur directeur. Les inspecteurs sont alors intervenus et ont infligé une amende à l'école pour ne pas avoir payé de droits d'auteurs. Hugues Auffray, premier indigné, a tenu à payer l'amende. Le système est devenu complètement fou...

Le Parti pirate est-il sollicité pour des conseils ?
Du côté des artistes, le Parti pirate entre régulièrement dans une dimension pédagogique pour présenter les licences alternatives aux sociétés de gestion des droits d'auteurs. Par rapport aux politiques, la logique est souvent celle du rejet. Seuls les Verts semblent partager nos convictions, puisqu'ils recopient certaines de nos propositions, mais continuent d'avoir peur que l'on leur prenne des voix. Néanmoins, pour les politiques en place, on représente un énorme potentiel.

Financièrement, comment fonctionne le Parti pirate ?
Pour l'instant, il ne fonctionne pas. On survit dans la mesure où on n'existe que sur Internet et que les dépenses sont limitées, à part l'hébergement du site que je paye moi-même. Le problème ce sont les banques. Une douzaine de banques nous ont envoyé balader lorsque de l'ouverture d'un prêt "au nom du Parti pirate". Nous avons d'ailleurs dû déposer un recours devant la banque de France. On est encore loin des Allemands et Suédois qui possèdent leurs propres locaux avec des employés permanents...

Boris Manenti

Plus d'informations sur le site du Parti pirate.

Tigre blanc de Bengale




Au zoo de Singapour, la photographe Birte Person a capturé ces images incroyables d’un tigre du Bengale en pleine frénésie alimentaire. L’espèce est menacée et la plupart des individus encore vivants vivent en captivité.

mardi 13 octobre 2009

Un enfant de 2 ans aurait le Q.I d’Einstein


Grande-Bretagne – Un enfant de 2 ans dont le quotient intellectuel dépasserait 160 est devenu le plus jeune enfant du pays à entrer au MENSA, la société qui regroupe les personnes ayant un QI parmi les plus élevés au monde.

Oscar, dont le QI serait égal à celui de Einstein ou de Stephen Hawking n’a pourtant que 2 ans. Selon ses parents, il a manifesté très tôt des preuves de son incroyable intelligence. Il aurait en effet commencé à parler à l’âge de 9 mois, aurait récité l’alphabet à 18 mois et à l’âge de 2 ans posséderait un vocabulaire composé de milliers de mots.

"Il pose tout le temps des questions. Je sais que chaque parent pense que son enfant est spécial mais nous savions qu’il y avait quelque chose de particulièrement remarquable à son sujet. J’attends le jour ou il va se retourner et me dire que je suis un idiot" plaisante son père. John Stevenage, directeur de Mensa aurait confirmé l’entrée du petit Oscar au sein de l'association.

lundi 12 octobre 2009

Sur la Lune, LCross a manqué de panache


Les impacts du module Centaur et de la sonde LCross n'ont généré aucun dégagement visible de poussière. Mais la Nasa n'est pas déçue. Retrouvez toutes les images – car il y en a tout de même – et les explications sur le blog Astro.

Comme prévu, la sonde LCross (Lunar Crater Observation and Sensing Satellite) était là pour observer le crash sur la Lune de Centaur, l'étage supérieur de la fusée Atlas (qui avait lancé LRO et LCross), transformé pour l'occasion en impacteur, d'une masse de 2,3 tonnes. Quatre minutes plus tard, la sonde elle-même s'écrasait dans le même cratère Crabeus, tout près du pôle sud de notre satellite.

Les astronomes espéraient dans les deux cas un panache de poussières s'élevant très haut et suffisamment visible pour que des instruments (des spectromètres) puissent en analyser la composition. Celui de Centaur en particulier, était très attendu car LCross le suivait à 600 kilomètres de distance seulement. Le but était surtout de déceler la présence d'eau, suspectée dans le sous-sol lunaire.

Une image en proche infrarouge du cratère Crabeus, juste après le crash de la sonde LCross. © Palomar Observatory Caltech

Las, le spectacle était de piètre qualité. De panache, il n'y en eut aucun. Peut-être, trop famélique, a-t-il été caché par les rebords du cratère. Les télescopes au sol, professionnels mais aussi amateurs n'ont donc pas eu droit à une belle observation.

Un roman-photo sur le blog Astro

En revanche, le spectromètre de LCross a bien enregistré des données juste après l'impact de Centaur et des images en infrarouge, qui révèlent les zones d'échauffement, ont pu être prises. La sonde LRO (Lunar Reconnaissance Orbiter) était de la partie aussi. Destiné à cartographier précisément la Lune, cet engin nous a déjà gratifié d'images des sites d'alunissages des missions Apollo, et vient à nouveau, samedi dernier, de repérer les traces de la mission Apollo 14. Son instrument Diviner, un radiomètre, a pu observer l'impact de LCross 90 secondes après l'événement, à une distance de seulement 80 kilomètres.

La caméra infrarouge de LCross a détecté un éclair dû au sodium au moment de l'impact de Centaur. © Nasa Ames

Les passionnés du blog Astro ont suivi ces événements par le menu et présentent une série d'images, sur Terre et sur la Lune, quasiment sous la forme d'un roman-photo. A feuilleter sans modération.

Toutes ces données sont maintenant entre les mains des scientifiques qui vont y chercher la trace des éléments chimiques dégagés par les impacts. Les résultats demanderont quelques semaines au moins. On en saura peut-être alors davantage sur la quantité d'eau enfermée dans le sol lunaire sous forme de glace, et qui provient des comètes ayant percuté notre satellite. Un cratère polaire comme Crabeus, dont le fond est toujours à l'ombre, est si froid depuis si longtemps que de la glace pourrait y être emprisonnée. Elle serait alors une aide précieuse pour de futures missions habitées.

1 milliard de vidéos vues par jour pour YouTube



Le site de vidéos en ligne YouTube continue de grandir et annonce désormais avoir atteint la barre du milliard de vidéos vues quotidiennement sur son site. Ce chiffre est d’autant plus symbolique que YouTube célèbre ses trois ans sous la coupe de Google au même moment.
Le milliard pour YouTube

« C’est un grand moment dans notre courte histoire, et nous le devons entièrement à vous », explique Chad Hurley, cofondateur de YouTube, sur le blog du site. Le service n’a donc pas cessé de grandir. Juste avant son rachat par Google, le site affichait en effet des statistiques bien plus modestes : 100 millions de vidéos vues par jour.

Aujourd’hui, YouTube affiche ainsi des ambitions bien plus importantes, et annonce du même coup vouloir travailler sur la rapidité de son service, une plateforme ouverte, ainsi qu’une large variété de clips et de vidéos.

Apophis, le géocroiseur qui fait peur, va probablement rater la Terre


La Nasa vient de revoir à la baisse la probabilité d'une collision avec l'astéroïde Apophis le 13 avril 2036. Découvert en 2004, ce petit corps céleste de près de trois cents mètres va, c'est sûr, raser la Terre un autre 13 avril, en 2029. De nombreux télescopes le traquent.

Depuis sa découverte, l'astéroïde 2004 MN4, alias Apophis, défraie la chronique. Repéré en juin 2004 puis perdu de vue, il a été retrouvé en décembre de la même année par deux équipes, indépendamment, au JPL (Jet Propulsion Laboratory) et à l'université de Pise. Les calculs nous approchaient de la catastrophe : le 13 avril 2029 – un vendredi –, ce corps, dont on a par la suite estimé la taille à 270 mètres, allait frôler la Terre de si près que la collision restait possible une fois prise en compte l'incertitude sur sa trajectoirse exacte.

Les premiers calculs indiquaient une probabilité de 2,7% pour que l'astéroïde de 27 millions de tonnes percute notre planète, du jamais vu depuis que l'on s'intéresse à ce genre d'éventualité. Depuis, les calculs se sont affinés et il est à peu près certain qu'Apophis manquera la Terre ce jour-là. En revanche, les astronomes, amateurs et professionnels, peuvent installer leurs instruments autour de cette date car ce corps rocheux s'approchera à 29.450 kilomètres de la surface terrestre, soit moins haut que les satellites géostationnaires, établissant un record.

Trois rendez-vous prévus avant la fin du siècle

Mais Apophis est un géocroiseur, c'est-à-dire que sa trajectoire autour du Soleil l'amène fréquemment à croiser celle de la Terre. S'il nous manque le 13 avril 2029, il aura encore de nombreuses chances. Le créneau suivant se situe autour du dimanche 13 avril 2036. Jusqu'à présent, la probabilité de collision était estimée à une chance sur 45.000. Elle vient de chuter à 4 sur un million d'après les calculs de Steve Chesley et Paul Chodas, du JPL.

Ces deux astronomes ont utilisé de nouvelles données, principalement celles fournies par Dave Tholen, qui s'est plongé dans les images engrangées par le télescope de 2,20 mètres de l'Université de Hawaï, installé sur le Mauna Kea. Complétées par celles provenant du Steward Observatory et de son télescope de 2,3 mètres, sur le Kitt Peak (Arizona), ces images ont permis de peaufiner les calculs de la trajectoire, et, donc, d'établir un risque finalement faible.

Un autre frôlement a été déterminé. Il aura lieu en 2068, avec un risque de 3 pour un million mais les deux astronomes sont rassurants et expliquent que la probabilité d'une collision devrait logiquement diminuer à mesure que l'orbite d'Apophis sera mieux connue.

Une Robin des Bois moderne est mise sous les verrous...


Michigan, États-Unis – La directrice d'une agence bancaire est aujourd'hui en prison pour avoir distribué de l’argent détourné à des clients dans le besoin.

Patricia Keezer, 53 ans, a été condamnée mardi à un an et un jour de prison pour avoir volé près de 230 000 euros en l’espace de 8 ans. Elle a cependant déclaré ne pas avoir détourné cet argent pour elle-même, mais pour le donner afin d’aider des clients dans le besoin. Elle aurait ainsi distribué cet argent afin de les aider à rembourser un emprunt immobilier, faire réparer leur voiture ou payer leurs impôts.

Aucune preuve ne pouvant démontrer que les sommes détournées par Mme Keezer l'on été dans un but purement altruiste, le juge a préféré infliger la peine minimale avant d’ajouter : "Vous êtes comme une Robin des Bois moderne. Mais ces temps-là sont loin et révolus."

mercredi 7 octobre 2009

La NASA lance une fusée contre la Lune


La NASA va lancer vendredi une fusée portant une charge destinée à s'écraser sur la Lune, pour voir de quelle nature est la poussière de l'astre.

La NASA va écraser volontairement un vieil engin spatial au pôle sud de la Lune pour soulever un nuage de poussière, et vérifier s'il y a de l'eau ou de la glace dedans. L'idée est de confirmer la théorie selon laquelle de l'eau, essentielle pour la vie de futurs pionniers humains, est enfouie dans le paysage désolé de notre satellite.

Le vaisseau spatial envoyé avait été lancé en juin dernier avec un appareil ambulant de cartographie, qui effectue actuellement un relevé des sols lunaires. LCROSS, cet engin observateur des cratères lunaires et satellite sensible, est en voie de collision avec la Lune, attaché à une fusée de 2,2 tonnes qui l'a amené jusque là. Il doit se séparer de la fusée jeudi, dix heures avant la collision.

Le satellite LCROSS doit recueillir les images de cette arrivée brutale sur le sol lunaire avec ses caméras en couleur, et les envoyer à la Terre, avant de percuter à son tour le fatal cratère.

Le vaisseau spatial LCROSS, propulsé contre la Lune vendredi, devrait rapporter des images en couleur de son choc avec l'astre.

Suite de l'article:

La NASA va écraser volontairement un vieil engin spatial au pôle sud de la Lune vendredi 9 octobre pour soulever un nuage de poussière, et vérifier s'il contient de l'eau ou de la glace. L'idée est de confirmer la théorie selon laquelle de l'eau, essentielle pour la vie de futurs pionniers humains, est enfouie dans le paysage désolé du satellite. La progression de la fusée américaine vers la Lune puis son impact seront diffusés en direct sur le site de la Nasa et de Slooh, le site d'un groupe de passionnés et d'ingénieurs américains.
Il sera possible d'assister à l'événement en se connectant une heure environ avant la collision soit aux environs d'1h du matin (heure française) dans la nuit de jeudi à vendredi.

Des images en couleur

Le vaisseau spatial LCROSS envoyé contre la lune avait été lancé en juin dernier avec un appareil ambulant de cartographie, qui effectue actuellement un relevé des sols lunaires. Il est attaché à une fusée de 2,2 tonnes dont il doit se séparer dix heures avant la collision. La fusée vide percutera un cratère jamais éclairé et devrait envoyer en l'air des débris à une dizaine de km à la ronde. Le satellite LCROSS doit recueillir les images de cette arrivée brutale sur le sol lunaire avec ses caméras en couleur, et les envoyer à la Terre, avant de percuter à son tour le cratère.

4,6 milliards d’abonnements mobiles en 2009


L’Union Internationale des Télécommunications (UIT ou ITU en Anglais) a annoncé que le nombre d’abonnements de téléphonies mobiles devrait atteindre 4,6 milliards d’ici la fin de l’année.
Une disparité importante entre pays riches et pauvres

Concrètement, cela signifie qu’il y a deux abonnements pour trois personnes dans le monde. Il faut néanmoins rappeler que dans les pays développés, de nombreux consommateurs possèdent plus d’un abonnement. L’étude affirme aussi que 600 millions de forfaits offrant une connexion Internet mobile haut débit (HSDPA par exemple) ont été souscrits et que ce type de connexion à dépasser le haut débit fixe en 2008.

L’union a remarqué un fossé numérique important. Il y a environ un abonné à une connexion Internet haut débit pour 1 000 habitants africains contre 200 pour 1 000 en Europe. Cette faible adoption est en partie due aux prix, puisque l’Afrique est le lieu où les télécommunications coûtent le plus cher. Comparativement, l’Europe est le continent le moins onéreux. On notera que ce fossé existe uniquement sur ce type d'abonnement. Le taux de pénétration du téléphone portable et de la ligne fixe reste au coude à coude entre pays riches et pauvres.
Croissance malgré la crise

Nous pouvons contraster cette étude avec une actualité que nous avons publiée en 2007 et qui parlait de 3,3 milliards d’abonnements mobiles. On remarque que malgré la crise, la croissance est restée stable, mais les disparités entre les diverses économies restent importantes.

On notera aussi que plus d’un quart de la population mondiale est maintenant sur Internet et que plus de trois quarts ont un téléviseur. Les accès à l’Internet haut débit fixe ont plus que triplé pour passer de 150 millions en 2004 à 500 millions en 2009.

Google street view !!!



Depuis ce matin, Google Street View est en ligne pour représenter 11 grandes villes canadiennes, dont Montréal et Québec. Ce service controversé de Google permet de visionner des images de différents lieux présentés sur une carte visuelle, selon un axe de rotation de 360 degrés.

Le service de Google Street View, accessible depuis le site de Google Maps, est aussi disponible depuis aujourd'hui dans d'autres villes canadiennes et leurs banlieues rapprochées, dont Halifax, Whistler, Banff, Squamish (C-B), Kitchener-Waterloo, Ottawa, Hamilton, Vancouver, Calgary et Toronto. Les véhicules de Google, munis de caméras panoramiques, enregistrent les images de ces villes depuis le 25 mars dernier.

Cependant, l'arrivée du service ne s'est pas faite sans controverse relativement au respect de la vie privée des personnes captées par la caméra de Google et dont les images sont accessibles à tous les internautes. Néanmoins, Google a accepté de se conformer aux lois canadiennes et brouillera les visages et les plaques d'immatriculation de ses images à l'aide d'un logiciel spécialement conçu.

De plus, les internautes peuvent facilement demander à Google de retirer une image. Google a d'ailleurs publié un vidéo (ci-dessous) expliquant la marche à suivre. Le lancement de Google Street View survient le lendemain du dépôt du rapport annuel de la commissaire à la protection de la vie privée du Canada. Cette dernière avait aussi aussi envoyé une lettre à Google, publiée sur le site du Commissariat.

Actuellement, les voitures de Google spécialement équipées sillonnent les rues de plus d'une centaine de villes canadiennes. Le site de Google Maps a publié la liste de ces villes et villages.

CLIQUE ICI POUR LE SITE D'INFO : Google street view !

Quand 2 voyous tombent sur des travestis-catcheurs...



Deux Ecossais éméchés ont cru s'en prendre facilement à une blonde en jupe courte. Il s'agissait en fait d'un catcheur.

A Swansea en Ecosse, des voyous ont récemment cru s'en prendre à deux travestis qui étaient en fait deux catcheurs n'étant pas prêts à se laisser faire, rapporte le site du Mail Online mercredi 7 octobre.
Sur les images de caméras de surveillance diffusées par le site, on peut voir deux hommes éméchés terrifiant les passants d'une rue commerçante de la ville. Après s'en être pris à un groupe de personnes faisant la queue devant un bar, la bande reprend son chemin et tombe, quelques mètres plus loin, sur deux hommes habillés avec des mini-jupes, haut-talons et perruques.

Deux catcheurs

L'un des voyous commence alors à vouloir s'en prendre à l'un des travestis. Malheureusement pour lui, ses deux victimes sont en fait deux catcheurs.
Ceux-ci répondent en quelques secondes à l'attaque et mettent à terre les deux brutes et les rouent de coups de pieds. Les agresseurs ont ensuite rapidement pris la fuite avant d'être interpellés par des policiers. Les deux "terreurs" qui ont plaidé coupable ont écopé de quatre mois de travaux d'intérêt général.

(Cédric Cousseau - Nouvelobs.com)

Google souligne l'anniversaire du Code-barres!


Comme plusieurs lecteurs l'auront remarqué aujourd'hui, le logo figurant sur la page d'accueil de Google représente un code-barres. La raison expliquant ce choix est que le 7 octobre marque la date de dépôt du brevet du code-barres. Google a donc décidé de souligner le 57e anniversaire du code en barres.

Les inventeurs Norman Woodland et Bernard Silver ont obtenu le brevet du code-barres en 1952. Le brevet original concernait un système de données encodées en forme de cercles concentriques. De cette façon, ce code pouvait être lu sans regard à son orientation lors du balayage (scan) effectué par le capteur électronique. Le code en barres est devenu par la suite un système «rectangulaire» de lignes verticales, dont l'épaisseur et la distance qui les séparent représentent les données encodées.

Initialement utilisés pour l'étiquetage des wagons de trains, les codes-barres firent rapidement leur apparition sur les produits vendus dans les supermarchés où ils sont devenus presque universels. L'utilisation du code en barres ne sera véritablement popularisée qu'à partir de 1973. De nos jours, leur emploi est beaucoup étendu et les codes-barres sont indispensables pour des tâches d'identification automatique de divers produits ou marchandises et pour la saisie de données.

Depuis les années 1980, plusieurs sont d'avis que les créateurs du code-barres y auraient dissimulé des nombres sataniques (comme 666) et des soupçons d'ésotérisme planent sur ce système d'encodage.

mardi 6 octobre 2009

Billets sponsorisés, cadeaux... Les blogueurs américains menacés d'une amende de 11.000 dollars s'ils ne sont pas transparents



REVUE DE WEB - Atteinte à la liberté de poster ou régulation salutaire, le débat fait rage autour des nouvelles règles publiées par une agence gouvernementale...

De notre correspondant à Los Angeles

C'est un débat aussi vieux qu'Internet ou presque: faut-il forcer les blogueurs à respecter des règles de bonne conduite. Lundi, la FTC (Federal Trade Commission, une agence gouvernementale indépendante notamment chargée de protéger le consommateur) a répondu par l'affirmative en publiant une mise à jour de 81 pages de son guide sur «l'usage du témoignage et du parrainage dans la publicité». Le point central de la portion consacrée aux blogs et aux réseaux sociaux: les blogueurs s'exposent à une amende de 11.000 dollars par billet s'ils ne mentionnent pas clairement

* leur affiliation à une industrie ou une compagnie liée à leur post
* le fait qu'ils ont reçu des produits en cadeaux
* ou carrément qu'ils ont été payés pour poster


Des régulations gouvernementales mal accueillies

«La FTC veut réguler notre parole», tonne Jeff Jarvis (ancien journaliste et blogueur). L'auteur du bestseller What would Google do? voit dans ce document «un monument aux conséquences non connues, aux dangers cachés et aux assomptions dangereuses». Pour l'expert –qui précise abhorrer la pratique du payé-pour-poster et être partisan de la transparence sur les affiliations– Internet «n'est pas un média mais un espace où les gens discutent». Par conséquent, «le gouvernement n'a rien à y faire».

Même son de cloche du côté de The Inquisitr, irrité du double standard auquel sont tenus les journaux et les blogs: «Quand avez-vous entendu un critique ciné préciser qu'il a été invité à une projection ou des journalistes high tech mentionner qu'ils reçoivent gratuitement du matériel?». Et de dénoncer les abus, notamment dans les pages tourismes des magazines, malgré une charte déontologique à laquelle les journalistes sont soumis. «Pourquoi la presse ne devrait-elle pas être concernée par les règles de la FTC?», s'énerve The Inquisitr.

Pas applicable

D'autres sont plus mesurés. Le journaliste Dan Gillmor, auteur de We the media, juge le but «louable», mais «inapplicable en pratique». Comme pour lui donner raison, la FTC reconnaît sur Cnet «ne pas avoir les moyens pour surveiller 500.000 blogs ou même 1.000. Mais si quelqu'un nous signale une violation, nous pourrions regarder au cas par cas», explique l'agence.. Dan Gillmor ironise: «Voilà qui va donner du boulot aux avocats spécialistes du premier amendement» (qui précise que «le Congrès ne doit créer aucune loi qui entrave la liberté d'expression»).

Les règles concernant également les réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter, beaucoup demandent comment préciser ses affiliations dans des tweets de 140 signes.

L'éminent blogueur Louis Gray en est, lui, persuadé, les nouvelles règles de la FTC auront «peu d'impact». Selon lui, l'agence a «de plus gros poissons à poursuivre que la maman blogueuse». Il conclut, à propos des blogueurs: «les honnêtes resteront honnêtes, les mauvais, mauvais.» A chacun de faire son tri.

Philippe Berry.

Des téléviseurs 3D dès l'an prochain


Les grands noms de l'électronique japonais se préparent à lancer l'an prochain des téléviseurs à écran plat capables de diffuser des films et jeux vidéo en trois dimensions.

Tous les principaux fabricants d'appareils électroniques ont présenté des prototypes de téléviseurs 3D au salon de l'électronique Ceatec, qui s'est ouvert mardi près de Tokyo. Les visiteurs du salon ont ainsi pu regarder des images en trois dimensions à l'aide de lunettes électroniques spéciales.

Sony et Panasonic ont toutes deux indiqué qu'elles lanceraient leurs premiers modèles l'an prochain. Peu de détails ont été révélés quant au contenu qu'il sera possible de regarder sur de tels téléviseurs, mais les deux entreprises ont précisé qu'elles souhaitaient commencer par des films et des jeux.

D'autres entreprises, comme Sharp, ont présenté au salon un prototype de téléviseur 3D, mais préfèrent attendre que plus de contenu soit disponible pour ce type d'appareils avant de fixer une date de lancement.

Le syndrome du Titanic


Le syndrome du Titanic, film de Nicolas Hulot et Jean-Albert Lièvre, sort ce mercredi sur les écrans. Plaidoyer écologiste doublée d'une critique de l'hyperconsommation, ce film décrit comment le pillage de la planète s’opère au profit d’un petit nombre.

On ne sort pas indemne du film de Nicolas Hulot et Jean-Albert Lièvre. «C’est davantage un appel à la raison et un acte politique qu'un documentaire sur la crise écologique» disent les auteurs. 90% des images ont été tournées dans des villes et la «belle nature sauvage» en est la grande absente... Rien à voir avec Home, le film de Yann Arthus Bertrand.

Ici, des hommes, des hommes et encore des hommes. Grouillant dans des mégalopoles saturées d’éclairage, gavés de publicité, de biens de consommation. Mais aussi s’entassant dans des bidonvilles où tout vient à manquer l’eau, l’électricité, la nourriture, les soins. Déjà vu ? Jamais comme cela…

Lièvre et Hulot ont privilégié les plans fixes et larges qui permettent de voir la réalité humaine bien en face, et surtout, fait des montages saisissants. Ces files d’urbains qui dorment sur les trottoirs de Tokyo et de Los Angeles, qu’attendent-ils, qu’espèrent ils? La sortie du nouvel I-Phone, pardi! Hystérie, déferlement de joie pure à l’ouverture du magasin où quelques consommateurs «élus» entrent sous les applaudissements. Et l’on bascule en Afrique, où de très jeunes gens, des enfants désossent péniblement nos gadgets électroniques –ces mobiles, ordinateurs, obsolètes à peine achetés- soit des monceaux de déchets, bourrés de composés toxiques. On voit encore ces montagnes que l’on râpe et décapite pour chercher les précieux minerais indispensables à la fabrication des batteries de nos «jouets». La ressource, on le comprend clairement, est surexploitée et très mal partagée.

Dans ce film, le souci écologiste rejoint le propos tiers-mondiste, plus que jamais d’actualité puisqu’après deux siècles de «progrès» et des décennies de libéralisme débridé, les inégalités perdurent et parfois s’aggravent. Notre addiction à la consommation s’étale avec indécence, elle qui alimente le pillage de la planète au profit d’un petit nombre…Une planète aux ressources pourtant limitées, et qui montre déjà des signes d’épuisement.

Pourtant, à moins de montrer l’exemple, on ne pourra pas empêcher les pays pauvres de copier notre mode de développement effréné. Une scène, hallucinante en témoigne: celle d’une grand messe réunissant des milliers de fidèles de l’église des Winners en Afrique: «Jésus est mort, clame le pasteur à la foule vibrante et dansante, et il a dit : en attendant mon retour, faites du business» !

«Je ne suis pas né écologiste, je le suis devenu, commente Nicolas Hulot sur un ton un brin prophétique. Le modèle économique dominant n’est plus la solution mais bien le problème. Je suis un enfant de la société de consommation, moi aussi. Je dois avancer pas à pas vers plus de cohérence, jusqu’où suis-je prêt à aller dans le choix, le renoncement?»

On peut avoir des préventions envers Hulot, son passé d’animateur télé, ses riches mécènes-qui doivent être bien embarrassés de voir le modèle capitaliste si clairement dénoncé- mais le message sonne juste. Ses avertissements aussi : car notre monde d’hyper-communication –connecté, relié, expliqué, imagé- n’a pas fait que jeter des ponts entre les hommes… Aujourd’hui, tous les pays pauvres ont à la fois dans l’oreille notre discours sur la prochaine pénurie et la menace climatique et sous les yeux les images de notre opulence outrancière. De sorte prévient Hulot, «qu’à l’exclusion des uns est venu s’ajouter un élément intenable et explosif : l’humiliation».

Histoire d’un titre :
«Le film reprend le titre du livre écrit en 2004. Il évoque l’attitude des passagers du célèbre paquebot qui continuaient à danser et festoyer sans réaliser la proximité de l’iceberg fatal. Autrement dit, si nous ne changeons pas de direction, nous courrons à la catastrophe. Je dirais même que le scepticisme résiduel que j’observe encore chez certains à l’égard du changement climatique, revient à naviguer avec un bandeau sur les yeux par temps de brouillard, à fond les manettes dans une mer parsemée d’icebergs… Le paquebot sur lequel nous sommes tous embarqués, c’est la planète Terre. Et nous n’en avons qu’une». Nicolas Hulot.

Rachel Mulot
Sciences-et-Avenir.com
06/10/09

lundi 5 octobre 2009

Vol spectaculaire d'un demi-million de chauves-souris capté par une caméra infrarouge



Des scientifiques ont capté la sortie impressionnante de plus de 500 000 chauves-souris à l'aide d'une caméra infrarouge, à leur sortie d'une caverne naturelle nommée Carlsbad et qui est située au Nouveau-Mexique.

La raison pour laquelle l'étude des chauves-souris est si difficile est qu'elles ne sortent qu'une fois la nuit tombée. Les scientifiques des universités de Salem et de Boston, qui ont initié le projet de tournage à l'aide de caméras infrarouge, n'avaient pas la possibilité de les éclairer à l'aide de projecteurs, car ils perturberaient leur comportement.

L'utilisation de la caméra infrarouge leur a donc permis de constater que (seulement) quatre millions de chauves-souris peuplaient cette caverne américaine, ce qui est un chiffre beaucoup moins élevé que celui auquel ils s'attendaient. La prochaine étape pour les scientifiques chargés de l'étude de cette colonie est une méthode de tournage «en triangulation», c'est-à-dire à l'aide de trois caméras. Ceci leur permettrait de noter la position exacte d'une chauve-souris et de la suivre durant son vol.

Ce vidéo de The Scientist vous montre le vol des 500 000 chauves-souris à la sortie de leur caverne.

VIDEO

H1N1: la méfiance populaire inquiète Québec



«C'est à nous de rendre l'information claire et intelligible» au sujet du vaccin, dit le ministre Bolduc
La méfiance grandissante à l'égard du vaccin contre la grippe A(H1N1) inquiète le ministre de la Santé et des Services sociaux, Yves Bolduc. Québec a en effet du mal à faire entendre son message dans le tonnerre de critiques et de théories plus ou moins loufoques relayées ces jours-ci dans la sphère publique comme dans le cyberespace. «Le H1N1 est un vrai défi de communication. Et on ne peut pas blâmer la population. C'est à nous de rendre l'information claire et intelligible», admet le ministre.

Le message véhiculé par Québec est pourtant «simple», croit Yves Bolduc. Il est de surcroît scientifiquement solide. «Notre discours est clair et il est appuyé par nos experts de la santé publique», qui eux-mêmes s'appuient sur les recommandations faites par les experts de l'Agence de la santé publique du Canada et de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Ceux-ci prescrivent la vaccination massive comme principal moyen de contrôle de la pandémie, qui a fait un peu plus de 4100 morts jusqu'à présent dans le monde.

Cette stratégie mondiale est pourtant remise en doute quotidiennement dans des courriels, des forums de discussions, des lettres de lecteurs, des sites Internet, des sites de réseautage comme Facebook ou même des conférences et des congrès publics. «Bienvenue au XXIe siècle», résume le ministre Bolduc, qui doit apprendre à travailler avec la réalité de l'instantané en temps de crise. «Nous faisons tout ce qu'il faut pour donner aux gens une information juste, rapidement. Il en va de notre devoir d'information et de transparence.»

Deux types de discours viennent toutefois court-circuiter le message officiel. Les premiers prennent la forme de charges antivaccination qui misent sur la peur du complot. Ces attaques sont pour la plupart dénuées de tout fondement scientifique. Plusieurs sont carrément loufoques, comme ces allégations de manipulations bioterroristes visant à éradiquer la moitié de la population terrestre par l'entremise d'un vaccin truqué dans un laboratoire secret appartenant tantôt aux forces américaines, tantôt à des terroristes d'al-Qaïda.

D'autres discours mettent toutefois en lumière des omissions ou des contradictions réelles dans le message en demi-teintes des autorités sanitaires. La communauté scientifique elle-même contribue à brouiller le message. Encore cette fin de semaine, l'OMS a remis en doute la validité d'une étude canadienne qui concluait que les personnes ayant reçu un vaccin contre la grippe saisonnière étaient deux fois plus susceptibles de contracter le virus pandémique.

La semaine dernière, c'était au tour du Journal de l'association médicale canadienne de contester l'efficacité du lavage des mains dans la chaîne de contamination du virus, pourtant la pierre angulaire des mesures de prévention mises en branle par Québec. Dans tout ce charivari d'études contradictoires, même les spécialistes en perdent leur latin. En France et en Angleterre, plus de la moitié des effectifs infirmiers compte refuser le vaccin contre la grippe H1N1. Ici, des médecins n'hésitent plus à aller à contre-courant en émettant des doutes sur la stratégie canadienne. Quand ils ne se prononcent pas ouvertement contre la vaccination... Résultat, un Canadien sur deux affirme ne rien vouloir savoir du vaccin contre le H1N1.

Tout ce battage, fondé ou pas, nuit aux efforts de la santé publique, croit le ministre Bolduc. «Je ne peux pas empêcher quelqu'un d'écrire dans les journaux que c'est un complot terroriste fomenté par les talibans ou je ne sais qui d'autre. Que ce soit vrai ou non, ça ne change rien. [...] Je ne peux pas non plus empêcher les gens de reprendre nos propos et de les déformer à leur avantage.»

Québec entend donc taper sur le même clou jusqu'à ce que le message fasse son chemin. Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage disait Boileau. «Je pense que la population est intelligente et que la majorité des gens est capable de comprendre que nous sommes là pour donner l'information la plus juste possible», croit le ministre de la Santé.

Ce dernier admet toutefois que les inconnues sont nombreuses dans l'équation. La vaccination est en effet une approche populationnelle qui vise à protéger le plus grand nombre de personnes possible contre un virus que l'on connaît encore mal. Une approche qui fonctionne de surcroît sur la gestion des risques. Car risques il y a. «À la question: "est-ce que c'est possible que...", je réponds que tout est possible. Maintenant, une fois que la bonne information a été donnée à la population, chaque personne est libre de recevoir le vaccin ou pas.»

Personnellement, le ministre recommande le vaccin sans hésiter à tous ceux qui croisent son chemin. Et à ceux qui doutent encore, le Dr Bolduc rappelle l'épidémie de méningite à méningocoque qui a secoué le Québec en 1992-1993. À l'époque, personne ne voulait être vacciné, rappelle le ministre. Et soudain, «en l'espace de deux semaines, on s'est mis à voir jusqu'à deux cas par jour. Quand il y a eu deux morts, tout le monde a voulu le vaccin».

Cela dit, le ministre Bolduc tient à le répéter, personne ne sera obligé de recevoir le vaccin. Chacun choisira en toute connaissance de cause. Et personne ne sera laissé pour compte. «Ceux qui ne voudront pas être vaccinés, ce sera leur choix et si, en cours de route, on voit qu'il y a des affaires qui ont plus d'incidence [que d'autres], on va leur offrir le plus de support possible, dans la mesure des moyens mis à notre disposition.»

Security Essentials: Nouvel antivirus gratuit de Microsoft


Lancé mardi 29 septembre et destiné au grand public, le nouvel antivirus gratuit de Microsoft fait parler de lui. Initialement baptisé Morro (voir notre news ici), Microsoft Security Essentials est disponible dans 19 pays (Pays vient du latin pagus qui désignait une subdivision territoriale et tribale d'étendue restreinte (de l'ordre de...) et en 10 langues.

Depuis plusieurs années, nous avons le choix entre les antivirus gratuits (Avast!, Antivir ou AVG par exemple) et les antivirus payants. Les premiers offrent généralement des services assez limités, certains mettent en cause leur fiabilité, et leur rythme de mises à jour est parfois assez lent. Cependant ils répondent aux besoins d'un large public, en jouant leur rôle de protection. Les seconds proposent de larges gammes de services, parfois complètement inutilisés. Leur prix est généralement de plusieurs dizaines d'euros par an.

La firme de Redmond ayant déjà connu un échec avec un antivirus payant, Live OneCare (cet outil avait été abandonné début 2009, faute de succès), il se lance aujourd'hui dans un antivirus gratuit. Dans cet outil assez basique, ne protègeant que des menaces les plus communes, Microsoft joue ici sur la simplicité puisque son antivirus ne nécessite ni renouvellement annuel, ni procédure d'enregistrement, ni période d'essai limitée. Il n'y a pas d'options avancées permettant par exemple de surveiller la réception des e-mails en temps (Le temps est un concept développé pour représenter la variation du monde : l'Univers n'est jamais figé, les...) réel. La simplicité est également présente dans l'ergonomie, puisque seuls deux boutons apparaissent: un bouton permettant l'analyse, et un permettant la mise à jour.

Reste à savoir si ce nouvel antivirus connaîtra le succès attendu par la firme. En effet, il est fort probable que certains hésitent à faire confiance en un antivirus de Microsoft, sachant que s'ils s'en procurent un, c'est parceque le système d'exploitation du même éditeur ne leur paraît pas assez sécurisé. Toutefois, AV-Test a testé l'outil et le résultat s'en révèle rassurant. Suite à des tests réalisés sur 500 000 malware, l'antivirus a pu en identifier 98,4%. Coté adware et spyware, le résultat est un peu moins bon: sur 14 222 testés il en a identifié 90.9%. Enfin, un test a été effectué sur 25 rootkits et là, le taux de réussite s'est élevé à 100%.

En proposant un outil gratuit, nous remarquons de la part de la firme une réelle volonté d'adaptation à un monde auquel elle n'appartenait pas jusqu'alors. Microsoft a été très souvent pointé du doigt pour abus de position dominante. Il a d'ailleurs été contraint de ne pas inclure cet outil dans Vista. Ce changement radical pourrait donc porter ses fruits, et Microsoft pourrait représenter une réelle menace face aux leaders du marché tels que McAfee, Symantec (Symantec Corporation NASDAQ : SYMC est une société américaine fondée en 1982 spécialisée dans les logiciels...), Trend Micro et Kaspersky.

Fonctionnant avec Windows XP, Vista et 7 (versions authentiques uniquement), Microsoft Security Essentials est disponible en telechargement ici. Notez que l'utilisation de cet outil nécessite l'installation préalable de l'outil anti-piratage WGA.

Auteur de l'article: Cédric DEPOND

Comment faire 425 Millions de specateurs en faisant n'importe quoi!

La réponse chez rémi:

N'importe qui...

IgNobel


Connaissez-vous les IgNobel ? Oui, vous avez bien lu. Non, rien à voir avec les célébrissimes prix... si ce n'est dans le jeu de mot, puisque ces récompenses à la saine ironie se présentent comme le pendant satirique des Nobel, dont ils précèdent la remise de quelques jours. Avec, là aussi, plusieurs catégories : Economie, Santé publique, etc. Ils sont remis par les Annales des recherches improbables, une revue éditée à Harvard qui épluche les études scientifiques les plus décalées et les plus étonnantes, et soutenus par plusieurs associations rattachées elles aussi à Harvard.

Dans la catégorie Economie, voici donc... la banque centrale du Zimbabwe, couronnée pour avoir, au plus fort de l'hyperinflation, mis en circulation une gamme de billets de banque allant d'un centime à 100.000 milliards de dollars zimbabwéens. Les comités de direction, les cadres supérieurs et les auditeurs des banques islandaises qui se sont spectaculairement effondrées il y a un an ont également eu les honneurs de la cérémonie de remise des IgNobel, obtenant jeudi soir le prix d'Economie. Les dirigeants de la Kaupthing Bank, de la Landsbanki, de la Glitnir Bank et de la Banque centrale islandaise entrent dans la lumière "pour avoir démontré que des petites banques peuvent être rapidement transformées en banques gigantesques, et vice versa".

Pitié pour Prawo Jazdy !

Le prix de la Santé publique est allé à Elena Bodnar et ses collègues de Hinsdale, Illinois, qui ont mis au point et breveté un soutien-gorge qui peut rapidement se transformer et fournir deux masques à gaz. Une étude de Stephan Bolliger et de ses collègues de l'université de Berne, en Suisse, n'est par ailleurs pas passée inaperçue : il s'agissait de déterminer qui d'une bouteille vide ou pleine était susceptible de provoquer le plus de dégâts au crâne lors d'une rixe dans un bar. Conclusion : "Les deux suffisent à briser le crâne humain. Cependant, les bouteilles vides sont plus robustes". Explication: une bouteille renfermant de la bière explose plus facilement du fait de la pression exercée par le liquide.

Le prix de Littérature revient à la police irlandaise, qui a verbalisé par erreur et à plus de cinquante reprises un homme répondant du nom de Prawo Jazdy - "permis de conduire" en polonais. Donald Unger a reçu lui un prix honorifique pour l'ensemble de son oeuvre. Cela fait plus de 60 ans que ce Californien s'astreint à faire craquer quotidiennement les jointures de sa main gauche, uniquement la gauche, pour démontrer que cette pratique ne provoque pas l'arthrite.

Plus d'info:
http://improbable.com

Human Development Report

Human Development Report 2009 - HDI rankings

Overcoming barriers:
Human mobility and development

Human development is about putting people at the centre of development. It is about people realizing their potential, increasing their choices and enjoying the freedom to lead lives they value. Since 1990, annual Human Development Reports have explored challenges including poverty, gender, democracy, human rights, cultural liberty, globalization, water scarcity and climate change.

Migration, both within and beyond borders, has become an increasingly prominent theme in domestic and international debates, and is the topic of the 2009 Human Development Report (HDR09). The starting point is that the global distribution of capabilities is extraordinarily unequal, and that this is a major driver for movement of people. Migration can expand their choices —in terms of incomes, accessing services and participation, for example— but the opportunities open to people vary from those who are best endowed to those with limited skills and assets. These underlying inequalities, which can be compounded by policy distortions, is a theme of the report.

The report investigates migration in the context of demographic changes and trends in both growth and inequality. It also presents more detailed and nuanced individual, family and village experiences, and explores less visible movements typically pursued by disadvantaged groups such as short term and seasonal migration.

There is a range of evidence about the positive impacts of migration on human development, through such avenues as increased household incomes and improved access to education and health services. There is further evidence that migration can empower traditionally disadvantaged groups, in particular women. At the same time, risks to human development are also present where migration is a reaction to threats and denial of choice, and where regular opportunities for movement are constrained.

National and local policies play a critical role in enabling better human development outcomes for both those who choose to move in order to improve their circumstances, and those forced to relocate due to conflict, environmental degradation, or other reasons. Host country restrictions can raise both the costs and the risks of migration. Similarly, negative outcomes can arise at the country levels where basic civic rights, like voting, schooling and health care are denied to those who have moved across provincial lines to work and live. HDR09 shows how a human development approach can be a means to redress some of the underlying issues that erode the potential benefits of mobility and/or force migration.

Very high Human Development

1. Norway
2. Australia
3. Iceland
4. Canada
5. Ireland
6. Netherlands
7. Sweden
8. France
9. Switzerland
10. Japan
11. Luxembourg
12. Finland
13. United States
14. Austria
15. Spain
16. Denmark
17. Belgium
18. Italy
19. Liechtenstein
20. New Zealand
21. United Kingdom
22. Germany
23. Singapore
24. Hong Kong, China (SAR)
25. Greece
26. Korea (Republic of)
27. Israel
28. Andorra
29. Slovenia
30. Brunei Darussalam
31. Kuwait
32. Cyprus
33. Qatar
34. Portugal
35. United Arab Emirates
36. Czech Republic
37. Barbados
38. Malta

High Human Development

39. Bahrain
40. Estonia
41. Poland
42. Slovakia
43. Hungary
44. Chile
45. Croatia
46. Lithuania
47. Antigua and Barbuda
48. Latvia
49. Argentina
50. Uruguay
51. Cuba
52. Bahamas
53. Mexico
54. Costa Rica
55. Libyan Arab Jamahiriya
56. Oman
57. Seychelles
58. Venezuela (Bolivarian Rupublic of)
59. Saudi Arabia
60. Panama
61. Bulgaria
62. Saint Kitts and Nevis
63. Romania
64. Trinidad and Tobago
65. Montenegro
66. Malaysia
67. Serbia
68. Belarus
69. Saint Lucia
70. Albania
71. Russian Federation
72. Macedonia (the former Yugoslav Republic of)
73. Dominica
74. Grenada
75. Brazil
76. Bosnia and Herzegovina
77. Colombia
78. Peru
79. Turkey
80. Ecuador
81. Mauritius
82. Kazakhstan
83. Lebanon


Medium Human Development

84. Armenia
85. Ukraine
86. Azerbaijan
87. Thailand
88. Iran (Islamic Republic of)
89. Georgia
90. Dominican Republic
91. Saint Vincent and the Grenadines
92. China
93. Belize
94. Samoa
95. Maldives
96. Jordan
97. Suriname
98. Tunisia
99. Tonga
100. Jamaica
101. Paraguay
102. Sri Lanka
103. Gabon
104. Algeria
105. Philippines
106. El Salvador
107. Syrian Arab Republic
108. Fiji
109. Turkmenistan
110. Occupied Palestinian Territories
111. Indonesia
112. Honduras
113. Bolivia
114. Guyana
115. Mongolia
116. Viet Nam
117. Moldova
118. Equatorial Guinea
119. Uzbekistan
120. Kyrgyzstan
121. Cape Verde
122. Guatemala
123. Egypt
124. Nicaragua
125. Botswana
126. Vanuatu
127. Tajikistan
128. Namibia
129. South Africa
130. Morocco
131. São Tomé and Principe
132. Bhutan
133. Lao, People's Dem. Rep.
134. India
135. Solomon Islands
136. Congo
137. Cambodia
138. Myanmar
139. Comoros
140. Yemen
141. Pakistan
142. Swaziland
143. Angola
144. Nepal
145. Madagascar
146. Bangladesh
147. Kenya
148. Papua New Guinea
149. Haiti
150. Sudan
151. Tanzania, U. Rep. of
152. Ghana
153. Cameroon
154. Mauritania
155. Djibouti
156. Lesotho
157. Uganda
158. Nigeria


Low Human Development

159. Togo
160. Malawi
161. Benin
162. Timor-Leste
163. Côte d'Ivoire
164. Zambia
165. Eritrea
166. Senegal
167. Rwanda
168. Gambia
169. Liberia
170. Guinea
171. Ethiopia
172. Mozambique
173. Guinea-Bissau
174. Burundi
175. Chad
176. Congo (Democratic Republic of the)
177. Burkina Faso
178. Mali
179. Central African Republic
180. Sierra Leone
181. Afghanistan
182. Niger